21 juillet 2010

Fin de semaine père-fille

Voilà que le soleil sur météomédiocre s'est transformé en icône d'orage... Hum, on n’est pas fait en chocolat comme dira une chanson orange...

6h30 tout était fin prêt pour le départ. La rutilante "poupée" (le nom de notre voiture, aussi appelé la Djoulidousky mobile pour les très très intimes) était remplie à pleine capacité et Marilou n'en pouvait plus, tout comme moi. Direction: L'Ascension, lac du petit brochet.


2 heures de route et Marilou a pas chigner une miette. Faut dire qu'elle est assise entre l'enfance et l'adolescence cette petite ! (et à ma droite dans la voiture)

Arrivé à destination vers les 9h30 à cause d'une pause pipi-McDo, on a immédiatement gonfler les 2 bateaux et sauter sur les eaux semi-tranquilles de ce lac de mon enfance.

Le vent était un peu trop de la parti pour que Marilou puisse ramer seule. J'ai attaché les deux bateaux ensemble et remorqué la belle jusqu'au "spot" à brochet... Pas l'ombre d'un brochet de 22 livres... Niet. Mais 8247 tonnes de vent nous ramenant toujours a la berge...

On a été visité des amis le temps que le vent baisse... Rien a faire, il est têtu ce vent... L'orage prévu va t'elle passé en vent ? Marilou en a profité pour y prendre son seul et unique poisson de la journée. Un beau gros méné bien dodu.


On a passé de très bons moments entre les pluies venant nous faire la grimace et nous obligeant à nous mettre à l'abri. On a même monté la tente en troisième vitesse, tout juste avant une pluie torrentielle.


Nous avons appris que le lac Cola, base de notre campement, n'abritait pas que du brochet, on y trouve aussi de beaux dorés.


Pour la soirée seul les journaux on prit part a notre feu de camp. Quelques brindilles ont agrémenté le tout... Mais pas de chance de faire un feu de camp digne de mention. Les pluies de la journée ont détrempé tout ce qui pouvait bruler... Donc, on est entré dans la tente pas mal tôt (20h30) en se disant que nous aurions plus de temps le lendemain matin en nous levant tôt...


Marilou et moi avons déliré un peu avant l'heure du dodo imposé. Tout était humide et pas très confortable, mais on a tout tassé ça pour faire place aux bons temps que nous prenions ensemble. C'est pas le temps de ce faire de soucis avec un rien ou avec l'humidité, on a une fin de semaine par année seule ensemble, faut bien faire place aux rires...


On a fermé notre délire et la lampe de poche a 21h pile...

QUAND SOUDAIN:

"Papa, y'a quelqu'un qui vient de briser la fenêtre de la voiture"...
Ouff, ça ne réveille pas bien ça :-(
Quoi ? hein ? kossé ?

Pour faire une longue histoire courte, Marilou ne devait pas bien dormir, elle a confondu le son d'un ouaouaron avec un rêve...etc... Une peur bleue qu'elle avait. Elle tremblait de partout...

- "Je veux retourner à la maison..."
Je regarde l'heure: 23h15... Damn !
J'ai tenté du mieux que j’ai pu pour la rassurer, lui faire prendre plaisir a ces petits sons de la nature. Niet. Rien n'y fait !

Dans ma tête, en même temps que tout ça, je pense à tout ce qu'il faut faire avant de repartir vers la grande ville...Ouff, on n’est pas arrivé avant 2 heures du matin... Hummmm.....

Donc, vous deviner la suite: on a défait la tente, dessouffle les 2 bateaux qui étaient prêts pour le lendemain et tout bien ficelés sur le toit de la voiture... Etc, etc, etc...
J'ai même laissé ma vieille bâche dans le bois. Je la récupère en fin de semaine prochaine pour la jeter au vidange en ville...

Effectivement, mon compte était pas mal. On est arrivé à la maison a 2h15 du matin. Marilou a directement sauté dans son lit (même si elle a dormir une grosse heure dans la voiture) et moi j'ai fait de même...


Je garde un très bon souvenir quand même de cette première expérience avec Marilou en camping. L'an prochain ça l'air qu'elle dormira en sandwich entre moi et ma douce, car l'été prochain y'é pas question qu'elle se pousse si loin, ma douce ;-) On chantera autour du feu et dansera la danse des ouaouarons ...

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